Des histoires à raconter : d’Ani Kuni à Kiuna

Par Emanuelle Dufour 

Avec les contributions de (en ordre alphabétique): Michèle Audette, Lise Bastien, Marie-Eve Bordeleau, Marie-Pierre Bousquet, Sébastien Brodeur Girard, Diane Cantin, Mikayla Cartwright, Kakwiranó:ron Cook, Guillaume Dufour, Lea Lefevre Radelli, Ellen Gabriel, Julie Gauthier, Claude Hamelin, Prudence Hannis, Sarah Hornblow, Jacques Kurtness, Pierre Lepage, Monica lopez, Anna Mapachee, Pierre Martineau, Caroline Nepton Hotte, Murray sinclair, Geneviève Sioui, Myriam Thirnish, Pamela Toulouse rose, Jacques Viens, Stanley   Vollant, Jesse   Wente   et    plusieurs autres. 

Projet réalisé en collaboration avec l’Institution Kiuna 

Sous la codirectrion de Kathleen Vaughan (Art Education, Concordia) et Marie-Pierre Bousquet (Anthropologie, UdeM) 

Les mémoires graphiques Des histoires à raconter : d’Ani Kuni à Kiuna se présentent comme un récit réflexif et polyphonique, composé de deux chapitres. Le premier est conduit par le récit de ma propre expérience de citoyenne de (non-)rencontre avec les réalités éducationnelles des Premières Nations au pays. Il constitue la ligne directrice d’une trame collective auquel ont accepté de participer plus d’une quarantaine de personnes autochtones et allochtones dans le but de raconter l’histoire d’un système. Le deuxième acte de l’objet graphiques’articule pour sa part autour d’un dialogue entre la recherche académique dite qualitative et les méthodes représentationnelles graphiques. Le travail de recherche présenté vise ainsi à retracer le fil de l’histoire récente de l’éducation autochtone au Québec, entamée par l’ouverture des pensionnats autochtones de la province dès les années 1930 jusqu’à la création du seul cégep par et pour les Premières Nations du Québec, soit le cégep Kiuna, en 2011, en passant par celle de son prédécesseur, le Collège Manitou de La Macaza.

Cette démarche doctorale, interdisciplinaire et participative est motivée par deux objectifs fondateurs: A. Promouvoir l’éducation citoyenne, l’introspection, la rencontre et le dialogue entre les peuples autochtones et allochtones à travers la production de récits graphiques; B. Proposer une contribution originale aux méthodes émergentes en recherche-création par l’élaboration d’une approche interdisciplinaire, novatrice et arrimées aux principes directeurs associés aux méthodologies autochtones. 

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